Comme un week-end en famille

Publié le par Maryline

Mardi 15 février : nous voici donc de retour en Afrique du sud depuis hier. Nos visas précédents étant arrivés à expiration pendant notre séjour au Lesotho, le douanier à l’entrée ne nous a donné que 7 jours. Notre bateau ne devant partir que début mars, nous serons donc en situation illégale… ah comme ça aurait été plus simple quand même si on avait eu l’extension de 90 jours comme nous l’avons demandé ! M’enfin ça ne sert à rien de ruminer là-dessus, ce qui est fait est fait. Ayant anticipé cette situation nous savons ce qui nous attend : pas d’amende, mais nous allons être déclarés indésirables, c’est-à-dire que nous ne pourrons pas revenir en Afrique du sud. Ce que nous ne savons pas c’est la durée de ce bannissement : normalement pour un dépassement de visa de moins de 30j c’est 1 an, 5 ans pour un dépassement supérieur à 30j. Un an ça n’aurait pas énormément d’impact pour nous, on n’a pas l’intention de revenir dans les mois qui viennent. Mais là le douanier nous affirme que comme nous avons demandé une extension, nous serons automatiquement bannis 5 ans. Ben zut alors ! Là ce n’est pas la même chose ! Bon encore une fois ça ne sert à rien de ruminer, on verra bien à quelle sauce on sera mangés quand on quittera le pays. Nous avons dormi près d’un court de tennis dans la petite ville de Clarens, que nous voulions visiter hier en arrivant, mais le temps maussade nous a fait abréger la visite de la ville qui a l’air pourtant jolie avec ses nombreux cafés, petits restaurants et maisons de style « cape dutch ». Au matin, Nous prenons la direction du parc national Golden Gate que nos amis les Mollalpagas nous ont recommandé. Coup de chance, le ciel s’éclaircit au fur et à mesure de la journée et nous pouvons apprécier pleinement les chouettes paysages de ce parc. On aurait aimé faire une randonnée mais mon épaule me fait encore souffrir (suite à ma chute de cheval au Lesotho) et on se contente de faire le circuit en voiture et quelques haltes à certains points de vue. Il y a quelques animaux dans le parc, nous apercevons des chacals, des zèbres et des antilopes. Mais le Golden Gate vaut surtout le détour pour ses paysages, ses formations rocheuses, la sérénité qui s’en dégage. Rien que l’aire de pique-nique, avec quelques jeux pour enfants, est dans un cadre absolument féérique. Bref, une très jolie étape ! Comme à notre habitude, nous sortons juste avant la fermeture du parc et nous devons nous dépêcher pour trouver un bivouac avant que la nuit ne tombe. Nous consultons l’appli iOverlander et voyons qu’il y a un spot quelques kilomètres après la sortie du parc… voilà qui sera parfait ! Le coin est effectivement très joli, en retrait de la route, cachés par des arbres et avec une très jolie vue sur les collines du Golden Gate. Ça c’est le bon côté de la vanlife. Le côté qui fait moins rêver, c’est que le coin est truffé de moustiques à cause de la jolie petite marre juste à côté du spot, et que le sol est jonché de détritus, plus particulièrement du papier toilettes et des préservatifs usagers. Le joli petit coin est donc connu des amoureux 😉

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Le lendemain, nous faisons école dans ce joli cadre, puis nous nous mettons en route tranquillement. Nous décidons de retourner dans le parc Royal Natal que nous avions beaucoup aimé il y a quelques mois. Il y a un peu de route et le temps de faire un plein de courses, d’eau et de gasoil la journée est déjà passée ! Nous montons sur la colline proche du parc où nous avions dormi en octobre. Les gens nous reconnaissent et semblent contents de nous revoir, c’est drôle ! En tout cas nous voyons clairement l'effet des saisons : là où l'herbe était rase il y a 4 mois, elle est bien haute et verte aujourd’hui et nous devons franchir une partie bien boueuse avant de rejoindre notre spot entre les maisons.

Comme un week-end en famille

Jeudi 16 février : et flute, il fait gris à nouveau ! Décidemment le massif du Drakensberg est capricieux, la dernière fois nous sommes restés 5 jours et n’avions eu que 1 journée sans pluie. Bon, il fait gris mais il ne pleut pas, alors nous allons quand même pique-niquer aux cascades où nous avions passé un bon moment. L’eau est toujours froide mais moins qu’en octobre, et nous sommes seuls sur le site, c’est très agréable ! Les enfants jouent, s’aspergent, créent des tobogans aquatiques… avec le soleil qui pointe parfois entre les nuages, c’est finalement une très chouette journée ! En fin de journée, nous galérons un peu à trouver un endroit sympa pour dormir, entre les pistes trop boueuses et les propriétés privées clôturée. Alors qu’on s’apprête à se poser le long d’une piste devant l’entrée d’une exploitation, une jeune femme en train de promener son chien vient à notre rencontre. Nous lui demandons si c’est bien ok se rester ici. « oh vous ne devriez pas être dérangés mais quand même ce n’est pas génial… venez devant chez nous vous serez mieux ! ». Et voilà comment nous nous retrouvons installés devant la maison de Melissa et Joseph. Jeune couple d’employés agricoles qui se sont installés il y a 2 ans, ils sont adorables tous les 2. Melissa sort un énorme pot rempli de bonbons et devient aussitôt la meilleure amie de nos enfants ! Nous prenons un café avec eux et discutons un moment de leur rythme de vie intensif à la ferme, du fait qu’ils ne sont jamais sortis d’Afrique du sud, de leur souhait d’avoir un enfant, de leurs craintes face aux frais que cela va engendrer… C’est toujours surprenant de voir comment on peut s’ouvrir parfois à de parfaits inconnus ! Nous ne restons pas trop tard car Joseph doit se lever tôt demain matin… enfin 3h du matin c’est plutôt le milieu de la nuit, non ??

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Le lendemain, nous prenons un dernier café avec Melissa (qui a changé ses plans pour rester avec nous) puis nous quittons cette adorable famille. Nous voulions faire une petite balade dans un autre coin du Drakensberg mais la pluie s’invite à nouveau dans notre programme… grrrr…. Ni une ni deux, nous retournons à l’endroit qui nous avait bien réconforté déjà la dernière fois : le bar à chocolat Monk’s cowl ! Ca fonctionne bien, malgré la pluie nous gardons le moral. Tant pis pour la balade, nous décidons de nous rapprocher de Ladysmith, où nous devons être demain. Vous rappelez-vous le couple qu’on avait rencontré en Namibie, et chez qui nous avions passé un super week-end juste avant l’arrivée de Marion (la sœur de Renaud) début octobre ? Il était évident qu’on les recontacte vu qu’on passe à quelques kilomètres de chez eux ! Nous irons donc demain passer le week-end avec eux. En attendant, nous cherchons un endroit pour dormir. Nous suivons des panneaux indiquant un barrage et arrivons devant une grille fermée, avec un espace plat qui serait parfait pour nous. Allez, on se pose là ça devrait le faire. Et bien non, ça ne le fait pas ! A 22h, une jeep avec 6 hommes armés nous interpelle. Alors qu’on pensait que c’était la sécurité du barrage, il s’avère que c’est en fait une brigade anti-braconnage. Nous ne le savions pas mais nous sommes juste à la lisière d’une réserve privée qui visiblement abrite des rhinocéros. Impossible de les amadouer malgré tous nos arguments, il faut qu’on se déplace. Au départ insensibles à notre situation (et dans l’absolu c’est vrai que ce n’est pas leur problème !), ils finissent pas accepter qu’on dorme devant l’entrée principale du parc, sous la lumière et devant la caméra. Voilà qui sera parfait pour finir notre nuit !

Comme un week-end en famille
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Le lendemain, nous sommes tout excités de nous rendre chez nos amis. C’est un peu comme si on allait passer un week-end en famille ! Tellement excités que dans la précipitation du départ j’oublie de fermer la fenêtre de la capucine. Alors que Renaud prend de la vitesse on entend un « pop » caractéristique et je réalise immédiatement ma boulette !! Renaud ralentit et la fenêtre tombe, presque au ralenti, sur le capot puis au sol. Bon on va positiver, au moins cette fois on a récupéré la fenêtre ! Car non ce n’est pas la 1ère fois que ça nous arrive, malheureusement ! La 1ère fois c’était en Iran en 2016, on a entendu le bruit mais on ne savait pas ce que c’était, naïfs que nous étions à l’époque ! C’est en allant visiter le Zagourat de Choqa Zambil, dans le sud du pays (je vous laisse chercher ça sur google !), qu’on a constaté l’absence de la fenêtre. On a passé plus d’un an avec une planche de bois et des plastiques pour faire inétanchéité !  Et la 2ème fois c’était au Soudan au début de notre périple africain, cette fois on n’a pas perdu la fenêtre entière mais juste le double vitrage qui a gonflé à cause de la chaleur, jusqu’à scinder la fenêtre en 2 (et non on n’a pas retrouvé la partie « extérieure »). Depuis on roule avec une plaque de plexiglas en guise de fenêtre. Bon… en attendant de résoudre ce petit soucis, la fenêtre trouve sa place près du frein à main et en avant les loulous ! Heidi et Keith, nos amis de Ladysmith, nous reçoivent à bras ouverts. Nous passons une très agréable journée, à leur raconter nos aventures et découvertes dans leur propre pays. Les enfants s’amusent dans la piscine et Renaud et Keith réparent la fenêtre à l’aide d’une colle et d’une poudre de perlinpimpin qui semble bien efficace. Le soir, les enfants retrouvent « leur » chambre dans la maison… on se sent presque chez nous 😉

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Le lendemain, Heidi et Keith nous ont réservé une surprise : ils nous emmènent passer la journée dans la réserve privée devant laquelle nous avons dormi la veille, à une trentaine de kilomètres de chez eux ! Au programme : balades en bateau sur le lac, fous-rire sur la bouée tractée et bien sûr l’inévitable braai : des kilos de viande cuits à la perfection. L’un de leur fils, Allan, se joint à nous avec son épouse et ses 2 filles, ainsi que Sue et Allan, que nous avions déjà rencontré chez Keith et Heidi en octobre. Quelle magnifique journée nous passons ! Martin s’essaie même au ski nautique (sans grand succès…) mais la session est interrompue par l’orage qui arrive en milieu d’après-midi. Vit vite, il faut tout remballer ! Nous allons prendre le café dans la ferme de Sue et Allan puis rentrons « à la maison » en fin de journée. Vraiment, c’était super, c’est incroyable de pouvoir passer de moments pareils. Merci les amis !

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Nous quittons Ladysmith le lendemain matin. Alors que nous devions déposer le camping-car aux douanes 3 jours plus tard, nous apprenons aujourd’hui que le bateau est décalé, nous avons donc quelques jours devant nous. Ah oui car je ne vous en ai pas parlé mais nous envoyons Pépère par cargo à notre prochaine destination. Nous restons en Afrique, mais n’avions pas envie de revenir sur nos pas en Afrique de l’est. Nous aurions adoré faire le tour complet de l’Afrique en remontant par l’ouest mais nous n’avons plus assez de temps maintenant, et certains pays sont encore fermés par voie terrestre en Afrique de l’ouest. Quant aux prix des tests PCR dans certains pays, je ne vous en parle même pas (genre 150$ le test au Ghana, et ils en imposent 2 par personne…). Bref, un shipping est obligatoire. C’est une étape pénible pour nous, avec un peu de paperasse mais surtout pas mal de stress car les vols et détériorations de véhicules sont très fréquents sur ce type de cargos. Et les dates ne cessent de changer donc ce n’est pas évident pour nous qui souhaitons minimiser les coûts en dormant un maximum « chez nous ». Mais bon… on n’y pense pas encore, aujourd’hui on a RDV à Durban avec une famille de voyageurs avec laquelle je suis en contact : Clarisse, José et Gabriel (8 ans) font un tour du monde en sac à dos et sont arrivés il y a quelques semaines en Afrique du sud. Nous nous incrustons (avec l’accord du propriétaire évidemment) sur le petit parking de leur airbnb, et nous serrons à 8 dans leur petite voiture pour découvrir ensemble le front de mer de Durban. Puis nous rentrons et dinons tous ensemble « à la maison ». Une rencontre un peu trop brève mais bien sympathique !

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Le lendemain, nos amis poursuivent leur route vers Capetown. De notre côté nous ne savons pas trop où aller. Nous nous dirigeons vers une plage à une soixantaine de kilomètres de Durban dont nous ont parlé nos amis Keith et Heidi : Scottburgh. Il y a un grand parking, de belles vagues où s’éclatent des surfeurs d’un bon niveau et une embouchure de rivière où les enfants peuvent se baigner en toute sécurité. Et bien voilà qui sera parfait le temps d’organiser notre shipping ! Nous commençons à trier les affaires 3 critères : « à emporter avec nous » (valeur sentimentale, valeur monétaire ou bien utile et difficile à remplacer en Afrique), « à cacher dans le camping-car » (outils notamment) et «  c’est pas grave si on nous le vole ». Et bien croyez-le ou non mais la 3ème pile est assez conséquente ! Nous jetons aussi quelques trucs cassés ou abimés et ça nous fait sourire de voir quelques heures plus tard un homme passer avec les lunettes de plongée de Martin sur la tête et un de mes sacs en bandoulière. On donne quelques produits alimentaires aussi qu’on ne pourra pas terminer. Avec tout ça, on reste 3 nuits sur ce parking, bercés par le bruit des vagues la nuit. Bon 3 nuits sur un parking public de plage en Afrique du sud c’est certainement une nuit de trop, le vendredi matin alors que nous sommes en train de prendre le petit dej deux voitures de police s’approchent de nous (alors qu’elles sont passées sans rien nous dire les jours précédents). Visiblement des riverains se questionneraient sur notre présence et se seraient plaints du bruit qu’on fait. Mouais… la présence incongrue je veux bien, le bruit c’est évidemment bullshit. Mais on ne se bat pas et on rassure les policiers, de toute façon on avait prévu de lever le camp aujourd’hui !

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Bon à vrai dire on ne sait pas trop où aller, on n’a pas forcément envie de trop nous éloigner de Durban où nous avons RDV le 28 février, c’est-à-dire dans 3 jours. Nous optons pour une autre plage, celle de Kingsburg. Mais avant cela, nous nous rendons dans un magasin de bricolage pour acheter des panneaux de bois afin de créer une séparation entre la cabine conducteur et la partie « maison » du camping-car. En effet on va devoir laisser les clés du véhicule au port car ils ont devoir le bouger pour le monter sur le bateau puis le décharger à l’arrivée. Et on n’a pas franchement envie qu’ils aient accès à la partie habitable ! Renaud a pris toute les mesures (il va aussi condamner 1 soute sous la banquette où l’on mettra quelques trucs auxquels on tient), mais le magasin ne peut pas faire les découpes aujourd’hui car il y a trop de monde, on doit revenir demain. On s’installe donc sur le parking de la plage en attendant. Il est moins pratique que celui de Scottburg car il est étroit le long de la route, mais ça fera l’affaire. En fin d’après-midi, une famille s’arrête à notre fenêtre pour discuter. Andy est sud-africain d’origine indienne, son épouse Dinara est russe d’origine kazakh, ils sont arrivés ici il y a quelques mois après 8 années passés en Sibérie, où leur fil Kamil est né. Ils adorent voyager et rêvent de partir sur une longue durée comme nous. Il n’en fallait pas plus pour que de chouettes échanges démarrent sur un morceau de trottoir. Tant et si bien qu’Andy nous invite à venir déjeuner chez eux le lendemain midi. Heureusement qu’on a commencé notre tri et nos sac assez tôt pour pouvoir accepter cette invitation ! La nuit qu’on passe sur le parking de la plage n’est pas géniale… toute la nuit les kékés sont passés en trombe à côté de nous, faisant parfois crisser leurs freins au virage un peu plus bas.

Le lendemain (26 février), nous allons chercher nos panneaux de bois comme convenu… entre ça et les sacs qu’on a commencé à faire on ne peut quasiment plus bouger dans pépère ! On en profite également pour acheter 2 sacs supplémentaires les 4 que nous avons ne suffiront pas. Et à midi nous arrivons chez Andy et Dinara. Ils ont commandé des pizzas accompagnées d’une bonne salade : c’est parfait comme ça on peut bien discuter tous ensemble ! Les enfants jouent bien entre eux, tous les jeux dans la chambre de Kamil y passent ! L’après-midi, nous partons, Dinara les enfants et moi avec des body-board sous le bras pour passer quelques heures à la plage qui est à 5mn à pied de leur maison. Les enfants s’éclatent mais nous ne les quittons pas des yeux car il y a des vagues et un fort courant. Pendant ce temps là, Renaud profite des outils (scie notamment) et de l’aide d’Andy pour tailler et pré-fixer les panneaux de bois. Ils nous rejoignent dans l’après-midi et nous restons sur la plage jusqu’à ce qu’il commence à faire un peu frais. Une bonne douche plus tard nous rentrons chez nous, ce soir nous dormons juste devant la résidence de nos amis. Nous ne voulons pas les déranger car ils suivent un régime alimentaire particulier et ne dinent pas le soir, et puis nous avons des trucs à finir de notre côté pour débrancher le frigo demain de toute façon. Dimanche 27 février : ce soir nous avons réservé un airbnb sur Durban, pour avoir le temps de vider pépère et d’installer la cloison avant de le RDV de demain 9h. Mais nous sommes presque près donc nous avons un peu de temps. Nous acceptons donc avec plaisir la proposition de nos amis de rester pour le déjeuner. Hier dans la conversation on leur a dit qu’on n’avait encore jamais gouté le bunny chaw, spécialité de Durban aux influences indiennes. Andy étant un vrai cordon bleu, il se fait un plaisir de nous faire découvrir ce plat : un morceau de pain creusé et remplit d’un délicieux curry. Le plat se mange avec les doigts et on se régale tous, il n’en reste plus une miette ! Il n’y a qu’un petite problème : j’ai bien peur qu’Andy ait mis la barre un peu haute et que les futurs bunny chaw qu’on mangera n’auront pas la même saveur (c’est associé à de la restauration rapide) ! Encore un grand merci à cette petite famille pour ces jolis moments passés ensemble et ces échanges riches et transparents, nous donnant encore de nouveaux éclairages sur la complexité de la société en Afrique du sud.

Il est temps pour nous de rejoindre Durban, qui sera la toute dernière étape de notre périple en Afrique du sud. Après 5 mois et demi passés dans ce grand pays, nous avons à présent hâte de passer à autre chose !

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Publié dans Afrique du Sud

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É
Quelle belle avanture , vous nous faites rêver ! Bonne continuation ! Soyez prudents !
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M
merci !
B
Je viens de lire ce journal tel un roman à suspense ! J'en ai le coeur qui bat la chamade ! Je n'ai plus un mot à dire, je suis scotchée à vos aventures....<br /> Quel dommage, nos +150 ans.... <br /> Régalez-vous formidable famille, PRO-FI-TEZ !
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M
l'age c'est dans la tête et vous nous le prouvez bien !! bises les amis et merci pour votre fidélité !