3 mois en Namibie en camping-car : infos pratiques et bilan
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Nous attendions beaucoup de la Namibie, et nous n’avons vraiment pas été déçus ! Le pays se classe directement dans le Top 3 des plus beaux paysages. Nous avons en plus eu la « chance » de le visiter alors que les touristes étaient absents, renforçant l’impression d’aventure et de bout du monde. La seule chose qui peut-être nous a manqué, c’est le contact avec les locaux et le tumulte de la vie africaine. C’est un pays particulièrement adapté au voyage itinérant, la plupart des visiteurs en « court séjour » louent des 4x4 avec tente sur le toit, et on trouve facilement des installations pour camper, ainsi que de l’équipement. Il y a beaucoup de photos dans cet article entre les différents paragraphes !
Durée : 82 jours, du 1er mars au 21 mai 2021
9070 kilomètres parcourus, dont 5500 sur piste !
Dépenses : 4342€, soit 53€/jour. Ce montant comprend les tests PCR obligatoires pour entrer au Botswana (218€), ainsi que le petit entretien mécanique, mais ne comprend pas les frais liés au renfort de notre cellule à Swakopmund, ni les « grosses » réparations effectuées à Windhoek. Après 45 000km en Afrique et des pistes namibiennes qui l’ont bien secoué, nous avons fait un peu de maintenance technique sur le camping-car (émetteur-récepteur de l’embrayage, changement des supports et alignement de la transmission, réparation d’une fuite d’huile, vidange de toutes les huiles etc). C’est la première fois depuis notre départ qu’on dépense autant en frais mécaniques (environ 2000€) ! Le poste hébergement est relativement important par rapport à nos habitudes, avec 29 nuits en camping ; on aurait pu faire moins mais les circonstances nous ont conduit à parfois privilégier le camping, notamment pour rencontrer des familles voyageuses (voir rubrique « nos bivouacs »). Le budget « courses » est également un peu plus élevé que d’habitude : apéros entre voyageurs (vin, chips, olives, chamallows…), barbecues (steaks, saucisses…) et le fait de retrouver des produits qu’on n’avait plus vus depuis longtemps (feta, prunes, granola…) on fait augmenter un peu la note. Mais c’est compensé par le fait que nous avons peu mangé au restaurant en Namibie. Côté activités, nous n’avons pas l’impression de nous être privés, sauf un peu à Swakop et Walvis Bay où nous avons dû faire un choix entre les nombreuses activités proposées (quad dans les dunes, kayak avec les otaries, sandboard…). Nous avons fait une sortie en 4x4 dans le parc de Sandwich Harbor, $4000 (=230€) pour notre famille, pas donné mais nous avons adoré ! Sinon nous avons visité la plupart des parcs nationaux qui sont très bon marché en Namibie (ex. : Etosha : $150/adulte/jour, soit 9€). Les activités, parcs et campings sont souvent à moitié prix pour les enfants entre 6 et 12 ans. Nous avons le plus souvent payé l’équivalent de 3 adultes en négociant la gratuité pour Martin. Nous avons également parfois réussi à payer un tarif résident 😉.
Ce qu’on a aimé
- Les paysages : que c’est beau la Namibie ! Nous avons vraiment été émerveillés à plusieurs reprises. Et quelle diversité dans les paysages ! Entre le désert, la côte atlantique, la savane, le canyon au sud… Difficile de ne pas être émerveillés ! Ce qu’on a préféré ? Je dirais :
- Deadvlei et Sossuvlei (lire l'article)
- L’excursion à Sandwich Harbour (lire l'article)
- Le Damaraland dans sa globalité avec un coup de cœur pour le Spitzkope (lire l'article)
- La vie sauvage : nous ne nous lassons pas encore d’apercevoir tous ces animaux en liberté autour de nous : oryx, zèbres, antilopes, otaries et même des manchots aperçus de loin à Luderitz. Ça parait tellement éloigné de notre environnement en Europe ! (lire l'article sur nos 8 jours dans le parc d'Etosha)
- Les rencontres avec plusieurs familles voyageuses : autant nous n’avions pas vu de familles francophones lors de notre 1ère année en Afrique (en tout cas depuis la Jordanie), autant la Namibie semble être « the place to be » cette année ! Nous avons passé plusieurs soirées avec 7 familles (et croisé plus brièvement 2 autres familles) voyageant comme nous sur une longue durée. Vraiment génial pour partager nos histoires de voyages autour d’apéros, de jeux, de braiis (barbecues), de chamallows au feu de bois… nos enfants étaient un peu tristes néanmoins car à chaque fois nous étions en sens inverse des familles, nous descendant et elles montant vers le nord, ce qui nous a empêché de passer plus de temps avec elles. Mais c’était déjà très sympa !
- La rencontre avec les Himbas : je suis vraiment fascinée par ces peuples qui tant bien que mal parviennent à vivre aujourd’hui selon leur mode de vie ancestral, comme les Masaïs au Kenya et en Tanzanie, ou encore les ethnies de la vallée de l’Omo, en Ethiopie. Cette fois, ce sont les Himbas que nous avons découverts, les femmes particulièrement photogéniques avec leurs longues tresses enduites de terre et de graisse. Je craignais la rencontre artificielle et intéressée, mais ce furent au contraire des rencontres qui se sont faites naturellement et des échanges très sympathiques que nous avons complétés par une visite au Living Museum (lire l'article).
- Les enfants insistent pour que j’ajoute à cette rubrique « dévaler les dunes en courant » : et c’est vrai qu’ils s’en sont donnés à cœur joie, que ce soit à Swakop, à Walvis, à Henties bay et bien sur la fameuse Big Daddy à Sossusvlei, l’une des plus grandes dunes du monde !
- La ville fantôme de Kolmanskop : on a tout simplement adoré jouer à cache-cache dans cette ville minière abandonnée où le désert a repris ses droits (lire l'article).
Ce qu’on a moins aimé
- Les clôtures : c’est impressionnant dès qu’on passe au sud du parc d’Etosha : le long des routes, ce sont des kilomètres et des kilomètres de clôtures qui marquent les terrains des grands propriétaires terriens (blancs). Quand on voit l’étendue du phénomène, on s’interroge vraiment sur cette privatisation de la nature et de la vie sauvage. J’ai compris qu’il y avait des raisons sanitaires liées aux normes d’exportation de la viande. Mais cela nous a néanmoins choqués, ces portails et panneaux « private » au milieu de rien, dans des décors fabuleux. On a trouvé ça triste pour la nature.
- La poussière : la poussière namibienne nous a épuisés, vraiment ! Tous les jours, l’intérieur de notre maison se couvrait d’une pellicule blanche ou rouge suivant la piste : les lits, la vaisselle, les canapés et je ne vous parle même pas du placard à vêtements ! Epuisant car travail de Sisyphe de nettoyer le midi et le soir tout en sachant qu’il faudra recommencer le lendemain. Epuisant car irritant pour les yeux et les muqueuses, les problèmes respiratoires de Martin ont d’ailleurs ressurgi alors qu’il ne ronflait plus du tout depuis plusieurs mois. Ce n’est qu’arrivés à Windhoek, en fin de parcours, que nous avons fait un nettoyage complet.
- La tôle ondulée : on n’a pas vraiment pris de pistes compliquées ou avec de gros dévers ou cailloux comme on a pu le faire en Mongolie, en revanche il y a beaucoup de tôle ondulée en Namibie et ça aussi c’est bien épuisant pour les nerfs car tout vibre, on a l’impression que le camping-car va se disloquer là sur la piste ! On en venait même à apprécier les pistes de sable (pas trop profond quand même) qui elles rimaient avec silence dans l’habitacle 😉
- Les déchets : sans être un pays particulièrement sale (il n’y a que 2,5 millions d’habitants pour un pays grand comme 1,5 fois la France), nous avons été déçus de voir pas mal de déchets en particulier des tessons de bouteilles de bière ou les bouteilles en plastique sur certains spots touristiques ou de loisirs : la dune 7 à Walvis, l’embranchement pour Pelican Point, les bords de lacs, sur les bords des pistes…
- Le manque de stands et vendeurs de rue : clairement, il nous a manqué en Namibie la chaleur, l’animation et les vibrations des marchés et des stands de rue qu’on a connu dans les pays précédents. Nous n’avons pas vu un seul marché avec des fruits et légumes, et pas non plus de gargote ou de stand de nourriture à l’exception de quelques femmes faisant des beignets dans le nord. Ça rend le voyage un peu plus impersonnel, je trouve.
Les petits trucs qu’on a remarqués
- L’air sec : dès qu’on quitte la côte atlantique (et la saison des pluies !) le climat namibien est très sec. Tellement sec qu’il faut régulièrement s’hydrater la peau et les lèvres pour éviter les gerçures. Ça ajouté à la poussière des pistes, nous mettions aussi souvent des gouttes pour nous humidifier les yeux.
- Le biltong : nous ne connaissions pas du tout le biltong avant d’arriver en Namibie, mais c’est une institution ici : de la viande séchée présentée en saucisses fines (façon Justin Bridou) ou plus généralement en petits morceaux émincés, plus ou moins épicés, qui se mange à l’apéro ou bien en sandwich. Nous on aime bien !
- La « game meat » : ce n’est pas banal pour nous de pouvoir acheter en grande surface de la viande d’oryx, de koudou ou encore de zèbre, délicieuse soit dit en passant !
- La vet line : une ligne « rouge » sépare la Namibie du nord de celle du sud : au nord, la Namibie où l’on trouve des cultures et des élevages de subsistance appartenant à des noirs ; au sud, des fermes industrielles et des grandes propriétés clôturées appartenant aux blancs qui, pour répondre aux normes d’exportation de leur viande, ne peuvent se permettre de voir leur bétail contaminé par les maladies qu’on peut trouver au nord. Et cette séparation est bel et bien marquée par un cordon vétérinaire : il est interdit de franchir la ligne vers le sud avec de la viande crue, qu’elle soit congelée ou non. Il y a donc des checkpoints avec des policiers qui inspectent le frigo, et on doit aussi désinfecter nos roues et nos chausseurs dans une solution brunâtre.
Infos pratiques pour circuler en camping-car
- Point d’entrée : Ngoma, en arrivant du Botswana. Frontière rapide et très facile, enfin ça aurait pu être encore plus rapide si on avait pu payer les border tax par carte (sinon c’est dollar nambien ou rand sudaf). Nous avons payé uniquement $669 de road tax (=38€).
- Visa : visa gratuit de 90 jours. Le 1er visa gratuit depuis notre départ !!
- Point de sortie : Buitepos, pour entrer au Botswana. Formalités expédiées en 10 minutes.
- Test Covid : un test de moins de 7 jours est demandé pour entrer en Namibie lors de notre passage. Nous l’avons fait à Livingstone, en Zambie, pour 1000KW/personne (=38€), résultats promis en 24h mais reçus en 48h. Afin d’éviter les faux-test, la Zambie oblige à une vérification du test avec tampon et signature du directeur régional de la santé. A noter que des amis passés quelques semaines plus tard ont réussi à payer moitié prix pour leurs enfants (nous on a essayé mais sans succès). Pour entrer au Bostwana, nous avons fait les tests au Namibian Institue of Pathology à Windhoek pour $750/personne (=43€). Nous avons récupéré les résultats le lendemain dans le labo de Gobabis sur la route vers le Botswana.
- Assurance : dans les border tax qu’on paie en entrant, il semble que soit incluse une assurance au tiers. Mais j’avoue que nous sommes passés au travers, dans la précipitation pour rejoindre des amis le jour du passage de frontière, on n’a posé aucune question et on a eu la flemme de nous y pencher ensuite. Elle ne nous a jamais été demandée.
- Monnaie : le dollar namibien au taux moyen de 1€ = $17,50. Le taux a varié de 8% lors de notre séjour, de $18,30 au début à $17 à la fin. Le dollar namibien est indexé sur le rand sudafricain et on nous a parfois rendu la monnaie en Rand ! On trouve des ATM partout, la plupart prennent des frais sur les cartes internationales, à l’exception de la FNB et de la Stanbic. On peut souvent payer par carte, sauf quand les terminaux ne captent pas de signal.
- Routes : Les routes goudronnée sont en parfait état, sans un seul nid de poule. Mais elles sont assez rares et pas les plus intéressantes. Les pistes sont désignées par des lettres : C, D et on a vu des F aussi (mais pas de E ?) en fonction de leur difficulté. On a pris toutes les C sans problème et des D suivant le type de piste (gravier ou sable). On a souffert sur la tôle ondulée sur certaines portions. Nous ne nous sommes pas sentis trop limités de ne pas être 4x4, mais avec un véhicule adapté on aurait certainement ajouté la région de Purros, du Messum Crater et la route entre Epupa et Ruacana. Côté parc national : les pistes d’Etosha sont tout à fait praticables en camping-car, de même que la Mahango Reserve et une partie de Mudunu (en saison sèche). Bwabwata et Khudum exigent un 4x4. Nous n’avons vu aucun péage en Namibie.
- Bivouacs : J’ai lu qu’officiellement le camping sauvage était interdit en Namibie. Nous avons néanmoins fait une grande majorité de nos bivouacs en sauvage, pour une question de coût mais aussi parce qu’il y a des coins vraiment sympas et sauvages pour dormir en toute liberté ! Personne ne nous a jamais rien dit. Dans le sud du pays il faut un peu chercher pour trouver une petite piste entre les clôtures des propriétés, mais en cherchant un peu ça se trouve. Répartition de nos bivouacs en Namibie :
- 41 nuits isolées dans la nature en bivouac sauvage
- 11 nuits gratuites à côté d’installations (école, poste de police, propriété privée, hôpital, garage…)
- 29 en campsites, pour un coût moyen de $330/nuit, soit 19,30€ (nous avons bénéficié de « prix covid » notamment dans les parcs nationaux)
- 11 dans des parcs nationaux
- 8 pour passer des soirées avec des familles voyageuses en 4x4 tente de toit (qui dorment le plus souvent en camping)
- 7 quand nous étions en panne à Sesfontein
- Et le reste dans des campsites divers
- Sécurité : RAS, en fait on a vu tellement peu de monde qu’on aurait eu du mal à avoir des problèmes ! Le couvre-feu lié au Covid à 22h a peut-être également contribué à notre tranquillité. Dans les villes, les places de parking sont souvent « gardées » par un homme moyennant un pourboire. Une seule fois la police est venue à 23h pour nous conseiller de quitter notre bivouac à la périphérie d’une grande ville et nous avons fini la nuit au poste car effectivement le parc où nous étions ne nous emballait pas plus que ça (et ils n’ont absolument pas évoqué le fait que le camping sauvage était interdit…).
- Police : nous avons vu très peu de policiers en 3 mois ! Très peu de checkpoints, pas de contrôles de vitesse... ça change de la Zambie et de la Tanzanie !!
- Eau : sans problème dans les grandes stations-services et à chaque campsite (quitte à payer, autant profiter des services ! 😉). A noter que l’eau est potable quasiment partout en Namibie.
- Carburant : un peu plus cher que la Zambie et la Tanzanie, en moyenne à $13,60 (=0,75€). Les prix varient à la pompe, nous l’avons eu entre $12,45 et $14,55 le litre. Ne pas oublier de faire le plein à chaque fois que possible car certaines stations dans des endroits reculés (ou dans Etosha dans notre cas !) sont parfois à sec.
- Internet : l’opérateur MTC est clairement celui qui a la meilleure couverture. $10 la carte SIM. Et le bon « deal » du moment c’est un pack « super aweh » à $65 ($53 hors TVA) pour 3Gb de data, 700Mo sur les réseaux sociaux et des appels et des SMS, valable 8 jours. On a acheté notre SIM dans une grosse station-service à Katima Mulilo, et ensuite les recharges dans les boutiques MTC, stations-service ou aux caisses des supermarchés. Bon vu la configuration du pays, le réseau n’est pas foufou et c’est même, après la Mongolie, celui où nous avons le moins capté avec plusieurs jours de déconnexion. Le wifi dans les campsites est souvent payant, et la couverture est globalement meilleure dans le nord que dans le sud (normal, c’est essentiellement du désert au sud !).
- Courses : le ravitaillement très facile ici, il y a des supermarchés dans les villes principales plutôt bien achalandés quand on arrive d’Afrique de l’Est (Spar, Shoprite, Ok Foods…). En dehors des villes, en revanche il n’y a pas grand-chose. On trouve globalement peu de fruits et légumes, tous ceux qu’on trouve sont importés d’Afrique du sud et bien souvent sous plastique. Côté fruit on ne trouve pas de fruits exotiques (ananas, mangue etc) mais plutôt des pommes, des prunes, parfois des bananes et depuis récemment des clémentines ! Ici le braii (= BBQ) est une institution, on trouve donc de nombreuses boucheries et tout un tas de sauces et d’épices pour accommoder les viandes.
- Point Covid : la situation est très sereine en Namibie : environ 2500 cas actifs à l’heure où j’écris ces lignes, pour 2,5 millions d’habitants répartis sur un pays grand comme 1,5 fois la France. Le masque est porté dans les bâtiments publiques et magasins, de même que la désinfection des mains avant d’entrer dans les magasins. Beaucoup de gens portent quand même le masque sur le menton, en particulier en dehors des villes. Il y a peu de contacts tactiles, mais je pense que même en dehors du Covid les namibiens sont assez sur la réserve par rapport à d’autres pays d’Afrique.
Question bonus pour un voyage en Namibie : 4x4 ou Camping-car ?
Il n’y a pas de véhicule idéal, chacun a ses avantages et ses inconvénients, dont voici une liste. Après tout est affaire de compromis 😉
Avantages du Camping-car
- Bivouacs sauvages très faciles avec possibilité de changer de lieu en urgence
- Dans les parcs, possibilité de s’arrêter et de rester sur un point d’eau tout en vacant à ses occupations (nous on prenait nos petit dej dans le parc)
- Confort en bivouac : peu impactés par le vent ou le froid une fois le soleil tombé
Inconvénients du camping-car
- Moindre confort en roulant (et on roule beaucoup en Namibie) sur les pistes, et carrément horrible sur la tôle ondulée
- Poussière qui s’invite dans l’habitacle
- Certaines pistes impossibles
Avantages du 4x4 avec tente de toit
- Confort indéniable sur les pistes, plus de possibilité de sortir des circuits « classiques » et d’accéder à des régions plus reculées (mais nécessite du temps !)
- Peut rouler vite sur les portions de goudron (routes limitées à 120kmh)
- Côté « aventure/brousse » très sympa
Inconvénients du 4X4 avec tente de toit
- Peu d’autonomie sur les véhicules loués (électricité et eau) qui oblige à aller souvent en campsite
- Moins facile de bivouaquer n’importe où car le camping sauvage est interdit en Namibie (en camping-car on peut être en mode « parking plus que camping » si nécessaire)
- Peut-être pénible quand il fait du vent (beaucoup sur la côte), quand il pleut (peu en Namibie) et quand il fait froid (ce matin 20 mai il faisait 8 à l’intérieur du CC à 8h !)
- Les journées safari peuvent être longues car ce sont des journées de route assis dans une voiture.