Déjà 5 jours ?
Déjà 5 jours que nous sommes sur Zanzibar ? J’ai du mal à le croire ! D’habitude, le temps passe vite quand on fait beaucoup d’activités, pourtant là on est vraiment en mode « doigts de pied en éventail » mais même comme ça, ça file… Dimanche 15 novembre, le jour de notre arrivée à Stone Town, la capitale de Zanzibar, nous faisons une petite incursion en ville pour gérer le minimum vital : retirer de l’argent, trouver de l’eau et acheter une carte sim. Nous faisons une petite boucle dans la vielle ville, notre hôtel n’est pas dans le quartier le plus touristique ce qui nous permet d’apprécier les habitants dans leur vie quotidienne. Il y a de magnifiques portes en bois travaillé, des ruelles encombrées, des balcons accrochés périlleusement aux immeubles… Dans le dédale de petites rues, nous tombons sur un coiffeur. Je regarde Renaud d’un air suppliant et il finit par céder : à 5000 shillings (= moins de 2€) la coupe, le résultat est approximatif mais toujours mieux que ses cheveux qu’il porte bien trop longs depuis plusieurs mois ! En souhaitant rentrer par le front de mer, nous nous retrouvons par hasard sur une grande place qui semble être le lieu de RDV des locaux et des quelques touristes. Après avoir observé un moment les jeunes qui se jettent dans l’eau depuis le mur de soutènement, nous nous approchons des stands de nourriture qui nous entourent : brochettes, kebabs, jus de fruits, samosas, chapatis… les prix sont largement doublés par rapport aux prix normaux et nous n’arrivons pas à négocier mais nous dinons là pour une poignée d’euros… il n’y a pas que le soleil et la chaleur qui nous avait manqué 😉
Le lendemain, il pleut des trombes d’eau. Et oui, novembre c’est la petite saison des pluies en Tanzanie. Mais rien de méchant, il suffit d’attendre que ça passe et en quelques heures tout est sec. A force de trainer sur le toit terrasse très agréable de notre hôtel, l’après-midi est déjà bien entamée lorsqu’on sort. Nous faisons quasiment le même tour qu’hier, nous perdant à nouveau dans les ruelles de Stone Town. Mardi, nous allons quand même un peu plus loin nous imprégner de l’histoire de l’ile en visitant le musée de l’esclavage. Alors ne vous attendez pas à super musée moderne, plutôt quelques panneaux d’informations avec des photos situés dans ce qui était l’un des plus célèbres marchés aux esclaves d’Afrique de l’est. Sobre mais quand même assez poignant quand on se glisse dans l’une des caves servant de « chambres » à des dizaines d’esclaves… Nous rentrons à nouveau par le front de mer et restons un moment assis sur la plage. Martin commence à construire une muraille de sable, il est immédiatement rejoint par 2 gamins du coin. C’est quelque chose que nous constaterons aussi les jours suivants : ici les enfants jouent spontanément et rapidement avec les nôtres, c’est la première fois que nous observons cela, d’habitude il y a toujours une réserve de part et d’autre et on doit souvent « pousser » les nôtres à s’ouvrir aux autres enfants. Ici, ils font des châteaux de sable, ils jouent au ballon ou encore se lancent dans une interminable bataille de boules de sable (les filles et nos 3 Mzungus contre les garçons). C’est vraiment sympa et nos enfants apprécient de jouer avec d’autres personnes ! Après 3 nuits passées à Stone Town, il est temps d’aller découvrir les fameuses plages de sable fin de Zanzibar !
Mercredi 18 novembre, après un trajet d’1h30 environ en taxi, nous commençons par Nungwi, LA plage la plus touristique de l’ile, parait-il. Et effectivement, elle est vraiment magnifique, avec son sable blanc, les différentes nuances de bleu de l’océan indien et les bateaux de pêcheurs qui tanguent dans les vagues. La plage est néanmoins un peu trop animée à notre goût, et trop « bétonnée » par les complexes hôteliers peu respectueux de se fondre dans l’environnement. En plus depuis une dizaine de jours l’ile assiste à un véritable raz de marée de touristes russes. Les tours opérateurs réservent des milliers de nuitées pour leurs clients qui arrivent par charters. Une « invasion » qui fait augmenter les prix en flèche et complique nos recherches d’hébergements ! Sans compter que si les français sont réputés être de gros râleurs (radins) quand ils voyagent, les russes quant à eux ne sont pas les plus respectueux des populations locales : bière au petit-dej et strings échancrés sont bien présents ! Mais nous allons rester une bonne semaine sur cette plage car nous avons un RDV en début de semaine prochaine ! Et nous n’allons pas non plus bouder notre plaisir, la plage est superbe, notre hôtel est situé un peu en dehors de la zone où sévissent les beach boys qui essaient de vendre leur camelote et cerise sur le gâteau, il fait beau depuis que nous sommes arrivés. Alors comme beaucoup d’entre vous nous le recommandent régulièrement, on profite à fond !